Atelier créativité et peinture : « oser l’aventure »
avec Lorraine Content, psychologue thérapeute Vittoz et Chantal de Lalande, artiste peintre
Atelier
Lundi 18 mars, 16h00-18h00
Orangerie St-Porchaire
Le Vittoz à travers des exercices corporels et sensoriels nous ouvre à l’accueil du moment présent, apaise le mental et nous conduit à la rencontre de nous-mêmes. Lorsque nous manipulons, expérimentons, que nous ressentons notre corps, par le biais de nos sens, nous parvenons à une satisfaction et à un état de paix intérieure.
La peinture : oser se laisser attirer par les couleurs, à l’écoute de nos sensations, prêts à nous montrer spontanés : ouvrent la porte à notre créativité. Le temps semble s’arrêter ; l’acte créateur apporte un réel apaisement.
Lorraine Content
Psychologue thérapeute Vittoz
Chantal de Lalande
A la fin des années 80, après avoir élevé ses 4 enfants, Chantal de Lalande découvre, dans un cadre thérapeutique, la peinture : rencontre avec la couleur, naissance à une part d’elle-même jusqu’ici inconnue !
Chantal de Lalande travaille en autodidacte, glanant des conseils de droite et de gauche ; en 1997 1ère exposition avec un groupe d’artistes de la Vienne, à Vivonne.
Elle demeure à Paris où elle fait une rencontre avec le travail de Françoise Bissara-Fréreau, avec qui elle travaillera pendant 5 années.
Dans le même temps, imprégnée de l’évidente réalité de relations humaines, elle anime des ateliers de peinture pour des personnes fragiles, enfants en difficulté scolaire, handicapés mentaux, hommes en détention, … Aujourd’hui, elle est fixée à Poitiers.
« Lire du bout des doigts »
avec Claude Martron et Jérôme Guillet
Atelier Braille
Lundi 18 mars, 16h30-17h30
Le local, salle Zagreb
« Lire du bout des doigts »
Un atelier pour découvrir le Braille.
Que connaît-on du Braille qu’utilisent les aveugles et malvoyants ? Un langage inventé par Louis Braille au début du XIXème siècle pour permettre de communiquer par écrit même lorsque les yeux font défaut pour la lecture.
Le Braille en 6 points ? Comment s’utilise-t-il dans toutes les langues ? Comment sert-il à transcrire la musique ? Le langage mathématique ? Quels sont les outils pour écrire en Braille ? Comment évoluent-ils à l’heure de l’informatique ?
Et nous, pouvons-nous apprendre le Braille ? Pendant ce temps d’atelier nous aurons des démonstrations avec tablettes d’écriture, machine Perkins, matériel informatique et les participants pourront s’essayer eux-mêmes à l’écriture et à la lecture.
Avec :
M. Claude MARTRON président de l’Association Voir Ensemble. Il est lui-même aveugle de naissance, organiste à St Varent (Deux-Sèvres).
M. Jérôme Guillet, responsable de l’Imprimerie Braille de l’ESAT de la Chaume (APSA) à St Benoît.
Avec une traduction en Braille.
Atelier cuisine moléculaire
avec Noël Gutrin, chef au Futuroscope
qui propose d’éveiller les sens par une cuisine ludique d’art et d’essai
Atelier
Mardi 19 mars, 12h00-14h00
Îlot des cordeliers
C’est en se fondant sur les préceptes de la gastronomie moléculaire que les équipes du Futuroscope créent de nouvelles recettes aux textures et saveurs inédites composées à partir des propriétés naturelles des aliments.
Le mariage de la science…
La cuisine moléculaire est, par définition, le transfert et l’application de connaissances issues de la gastronomie moléculaire. Cette discipline scientifique consiste à explorer les pratiques et les transformations culinaires en cherchant les mécanismes qui surviennent quand on fait la cuisine, qu’on mélange et qu’on fait cuire des aliments. Faire de la cuisine moléculaire, c’est donc se servir des réactions chimiques connues entre les différents composants d’une recette, ou entre un mode de cuisson et un aliment, pour produire une cuisine différente dans ses saveurs et dans sa texture.
La cuisine moléculaire se distingue de la cuisine traditionnelle par les effets moussants, gélifiants et craquants apportés aux aliments de base naturelle et biologique. Si faire de la cuisine moléculaire, c’est utiliser les propriétés naturelles des aliments, c’est aussi ajouter des additifs naturels comme l’agar-agar (une algue qui permet de remplacer la gélatine animale pour préparer des gels solides) ou encore la gomme de xanthane (qui provient de la fermentation de l’amidon de maïs avec une bactérie présente dans le chou)… Ainsi, monter une mayonnaise, faire cuire un œuf mollet, saisir un steak, ajouter du jus de citron pour éviter qu’un quartier de pomme ne noircisse, c’est utiliser sans le savoir les propriétés des molécules qui composent les ingrédients, donc c’est faire de la cuisine moléculaire.
…de la créativité…
La cuisine moléculaire permet donc de connaître les interactions naturelles ayant lieu entre substances et en fonction des températures de cuisson pour mieux libérer les arômes. C’est à partir de ces connaissances que les chefs artistes du Cristal innovent et créent de nouvelles sensations, de nouveaux goûts et des surprises aussi bien pour le palais que pour la vue.
…et des sensations nouvelles
Au Cristal, la cuisine est une véritable mise en scène de l’innovation et de l’art culinaire, de l’émotion et des sensations. Les plats fument, moussent, font pschitt. La création culinaire se libère des codes habituels de la cuisine pour surprendre les visiteurs : couleurs, textures, saveurs… au Cristal, la cuisine d’art et d’essai se donne en spectacle. A cette cuisine créative, viennent s’ajouter des expériences ludiques pour surprendre les visiteurs. A travers le jeu, une relation de connivence s’installe entre les visiteurs et les équipes de salle. Suite à une réaction de neige carbonique couplée d’huiles essentielles, il s’agit pour les visiteurs d’en retrouver l’odeur… Une autre expérience proposée par le restaurant consiste à manger les yeux bandés.
« C’est une véritable histoire, une possibilité de partir à la découverte de ses sens », indique Nicolas Bré, responsable de la qualité et du développement de la restauration. Tous les sens sont en éveil. Le goût est surpris par le paradoxe aspect/saveur, la vue sollicitée par les différences de couleurs et l’esthétique des plats, l’odorat mobilisé pour retrouver l’arôme et les aliments d’origine et le toucher stimulé par la texture de certaines compositions gélifiées, mousseuses, gazeuses, solides ou liquides.
Noël Gutrin
Noël Gutrin débute derrière les fourneaux en tant qu’apprenti au restaurant Lameloise à Chagny-en-Bourgogne et devient chef cuisinier dès l’âge de 19 ans. Après avoir dirigé les cuisines de grands établissements tels que Le Grand Hôtel du Cap Ferrat ou l’hôtel La Vergniaz à Evian, ce disciple d’Escoffier ouvre en 1979 son propre restaurant Le Bonn’aventure dans le quartier de l’Alma, à Paris. Parallèlement, Noël Gutrin dispense des formations dans des organismes tels que IFITEL et Prom’Hôte.
Il effectue ensuite des missions en collaboration avec le grand chef Guy Savoy, dans le restaurant gastronomique de ce dernier et à Roland Garros. Depuis 1994 au Futuroscope, chef cuisinier du Cristal, Noël Gutrin aime évoluer selon les tendances. « Je prône moins de tradition et plus d’ouverture, moins de cadre et plus de créativité. Mon leitmotiv est de partir des fondamentaux pour créer un nouvel univers, sortir des sentiers traditionnels », confie celui qui souhaite, à travers la cuisine du Cristal, offrir une expérience pour « passer du plaisir du palais au souvenir des sens »…
Pour comprendre par l’expérience comment on perçoit les odeurs, les saveurs,…
avec Jacques Puisais, œnologue
Dictées sensorielles
Mardi 19 mars, 14h00-16h00
Mardi 19 mars, 17h30-19h30
Maison du peuple, salle Timbaud
Permet d’apprécier les acquis sensoriels déjà mémorisés et montrer l’orientation prédisposée de chacun vers un meilleur développement de ses cinq sens.
Cette dictée dure une heure elle est corrigée en commun, ouvrant la possibilité pour ceux qui le désirent d’établir leur QS (défini dans l’ouvrage « le temps du Goût ») qui ne demande aucune préparation particulière du participant (éviter ingestion de produits sucrés, salés ou tabac une ou deux heures avant).
Cette dictée a été proposée à un large public depuis une trentaine d’années que ce soit en France ou dans le monde entier (USA – Canada – Australie – Japon – Chine …).
Jacques Puisais
Jacques Puisais continue sa croisade, commencée depuis plus de 40 ans, pour faire prendre conscience que la sensorialité peut s’apprendre et se développer afin que nous puissions être mieux dans notre corps et notre esprit.
Docteur ès Sciences, Jacques Puisais a présidé entre autres, l’Union Internationale des Œnologues, l’Académie internationale du Vin, l’Académie des Gastronomes … et il est Président Fondateur de l’Institut Français du Goût.
Rappelez-vous, il y a quelques années, c’est lui qui avait fait rentrer le Goût dans les maternelles pour le plus grand bonheur de nos enfants. Malheureusement, ce qui devrait être une matière fondamentale – car développer ses sens s’apprend – a fait long feu dans la pédagogie de l’Education Nationale.
Là où il remplit des amphithéâtres dans de nombreux pays étrangers, il continue d’expliquer que nous faisons fausse route quant à la façon dont nous mangeons et buvons.
« Avec tes sens, vis et ose »
Avec Lorraine Content psychologue thérapeute Vittoz
Atelier
Mercredi 20 mars, 10h00-11h00 (15 adultes maximum)
Mercredi 20 mars, 14h00-15h00 (10 enfants de 7-9 ans)
Mercredi 20 mars, 15h00-16h00 (10 enfants de 9-12 ans)
Orangerie St-Porchaire
Le Vittoz à travers des exercices corporels et sensoriels nous ouvre à l’accueil du moment présent, apaise le mental et nous conduit à la rencontre de nous-mêmes. Lorsque nous manipulons, expérimentons, que nous ressentons notre corps, par le biais de nos sens, nous parvenons à une satisfaction et à un état de paix intérieure.
Nombre de places limitées : inscription 06 83 36 67 75
Lorraine Content
Psychologue thérapeute Vittoz
« Yeux grands fermés »
Atelier
Jeudi 21 mars, 12h00-14h00
Ilôt des Cordeliers
Les Yeux Grands Fermés est un parcours sensoriel et ludique dans l’obscurité à travers plusieurs espaces reconstitués à partir de matières, d’odeurs et de sons.
Né du partenariat entre l’association Paul Guinot, qui milite en faveur de l’intégration sociale des personnes aveugles, et le Parc du Futuroscope, il propose une expérience sensorielle unique à la rencontre de l’invisible. Dans cette attraction, les visiteurs n’ont rien à voir mais tout à découvrir.
Par groupes de quinze personnes environ, les visiteurs sont guidés par un animateur aveugle et découvrent sur un mode ludique la réalité de son quotidien. Cette attraction en quête de sens propose aux visiteurs, mobilisés par une centaine de sollicitations auditives, tactiles et olfactives, de comprendre et de voir le monde autrement.
« A la découverte des jouets optiques »
Avec Jean-François Alcoléa & Cie
(non ouvert au public)
Atelier
Jeudi 21 mars, 13h30-15h30
Ecole primaire Bouloux
Approche pédagogique :
Ø Prise en main, expérimentations par les enfants des jouets optiques
Ø Présentation et découverte par les enfants des différents jouets optiques et approche de la perception rétinienne, de l’illusion du mouvement, de la vision stéréoscopique…
Ø Présentation des différentes étapes et inventions qui sont à l’origine du cinéma : documents, gravures, photos, vidéos et jouets optiques, le théâtre d’ombre indonésien, les lanternes magiques. Les fantasmagories du XVIIIe siècle, les jeux d’optiques du XIXe siècle : thaumatrope (1820), folioscope (1834), phénakistiscope, zootrope (1833), praxinoscope (1877).
Ø Les premières images animées, la décomposition du mouvement (photographique), les premières images photographiques animées, les images stéréoscopiques animées, jusqu’au Cinématographe des Frères Lumière (extraits divers, présentation des techniques de prise de vues et de diffusion utilisées).
Alcoléa & Cie
Alcoléa & Cie réunit une équipe réactive et inventive d’artistes et de techniciens, qui œuvre à la réalisation de chaque spectacle.
« Au restaurant des odeurs »
avec Marie-Thérèse Esneault, aromacologue
Atelier
Jeudi 21 mars, 16h00
CHRU Poitiers, Pavillon A. Maillol
Vendredi 22 mars, 10h-17h
Centre pénitentiaire de Vivonne (non ouvert au public)
avec l’association un hôpital pour nos aînés
Au restaurant des odeurs, je raconte mon histoire d’odeurs.
Mon attrait pour le livre « Tistou les pouces verts » de Maurice Druon, à l’âge de 10 ans et comment ce livre me poursuit quand j’enseigne la musique en collège ; je monte une comédie musicale à partir de ce livre.
Mon rêve qui me fait arriver en prison !
La demande de ce patient de respirer les « odeurs » et mon parcours de « combattant » pour introduire ma « boîte à odeurs » en prison
Expérimenter le pouvoir des « odeurs », chacun choisit une odeur « à la carte » sur mon menu des « odeurs » puis raconte son « histoire » à partir de l’odeur choisie et de ce qu’elle représente.
Marie-Thérèse Esneault
Marie-Thérèse Esneault a eu, c’est le moins qu’on puisse dire, un parcours atypique. Professeur de musique, puis animatrice en foyer de jeunes travailleurs, elle a rejoint l’univers carcéral, à la suite d’un rêve, d’abord à Fleury-Mérogis, montant des concerts avec de jeunes détenus puis à Fresnes avec les malades toxicomanes. Devenue Musicothérapeute elle a continué dans les services de psychiatrie et à l’hôpital pénitentiaire de Fresnes, accompagnant aussi des personnes en fin de vie et ce, pendant 23 ans ! C’est complètement par hasard, à la suite d’un poème offert par un détenu, qu’elle a découvert l’importance des odeurs, dans la reconstruction psychologique, mais aussi physique, des personnes incarcérées. Elle est devenue « aromacologue ». Depuis 11 ans, elle accompagne aussi les personnes à la rue, dans le cadre d’Emmaüs et du Secours catholique et là aussi, les « odeurs » et la musique provoquent de petits « miracles ».
Elle a raconté cette expérience dans deux livres, édités par QUINTESSENCE
« Odeurs prisonnières », écrit avec un détenu, racontant sa thérapie par les odeurs
« Les murs et les rues ont des oreilles », rassemblant ces recherches avec de nombreux témoignages de personnes incarcérées et à la rue.